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Romans et récits

L'enfant qui savait parler la langue des chiens

Il y a des vies qui sont si étonnantes qu’on n’aurait pu les inventer. C’est le cas de celle de Julian Gruda, alias Jules Kryda, alias Roger Binet. Comment, à quatorze ans, un garçon peut-il déjà avoir emprunté autant d’identités ? Avoir vécu avec autant de familles différentes sans se faire démasquer ? Avoir servi d’agent secret de la Résistance ? Comment peut-il avoir grandi à l’orphelinat même s’il a deux mères, au moins ? Et surtout, où a-t-il appris à parler la langue des chiens, ce qui fait tant l’admiration de ses camarades ?

En nous racontant sous forme romanesque l’histoire véridique de son père, Joanna Gruda dépeint une enfance hors du commun, qui commence à Varsovie à l’orée de la guerre et qui s’achève dans Paris libéré. À travers les yeux de Julek, ce sont les heures les plus sombres du siècle dernier qu’on voit défiler, mais rendues avec une vérité et une vivacité hors du commun. C’est la guerre – inhumaine, trop humaine –, comme si nous y étions. 

La nécessité, pour les Juifs d’Europe, de fuir et de se cacher, les délices de l’école buissonnière, l’occupation allemande, les amourettes heureuses ou malheureuses, les bombardements qui ont accompagné l’offensive alliée, la joie de retrouver les êtres aimés qu’on croyait perdus, l’abîme dans les yeux de ceux qui sont revenus des camps, tout cela est raconté sans la moindre sentimentalité, rendant plus palpable encore le tragique qui imprègne ces années sombres.

Mais ce récit captivant est d’abord l’histoire d’un enfant qui garde sa capacité d’étonnement devant les tours et les détours du destin. Animé d’un espoir inextinguible, il nous donne une extraordinaire leçon de survie.


Autres informations

Voir aussi Boréal Compact No.271

Vidéo : Joanna Gruda présente son roman L'Enfant qui savait parler la langue des chiens

Parution : 19 février 2013, 264 pages
ISBN-13 : 9782764622162
Code barre : 9782764622162

24.95 $

Ce que la presse en dit

« Avec une écriture simple et sans grands artifices, l’auteure rend un texte fluide et naturel. Au lecteur d’y ajouter les émotions que le récit suggère sans énoncer. »
Any-Pier Dionne - Le Délit

« L'auteure nous livre un très bon roman, qui combien savamment rythme efficace, intrigue et humour. Avec ces débuts prometteurs, espérons qu'elle aura la piqûre. »
Michel Gauvin - Québec français

« Il n'y aura jamais trop d'histoires pour insufler un peu d'humanité dans ce moment noir de l'histoire. Ce roman fait sa petite et douce part. »
Marie-Michèle Guiguère - Lettres québécoises

« Magnifique hommage à un père ! Ce roman nous fait découvrir une autre réalité de la deuxième guerre mondiale. »
Mireille Villeneuve - Flèche

« Un père confie à sa fille son histoire d’enfant de la guerre, cette fille talentueuse y donne une voix crédible et attachante; cela donne un roman lumineux.»
Le Passe mot de Venise (Blog)

« [...] le contexte est dramatique, voire tragique. Mais le ton, lui, est léger, Pas une once de misérabilisme dans le regard de ce petit Polonais qui a su s'adapter aux pires situations, porté par un féroce appétit de vivre. »
Danielle Laurin - Le Devoir

« Aucun apitoiement, pas de misérabilisme. Le ton est bon enfant, la langue, imagée. Et la leçon de vie, épatante. »
Danielle Laurin – Elle Québec

« Un livre troublant, d’une beauté remarquable. Joanna Gruda nous raconte ici l’enfance de son père avec tout son amour et ses tripes. Un récit qu’il faut absolument lire. »
Joane Charron - Vizzion 50 Le Magazine

« Le récit est haletant. Le style transmet un sentiment d’allégresse et une joie de vivre malgré les difficultés et les horreurs de la guerre. Une formidable leçon d’optimisme, un véritable bonheur de lecture. »
Le Club des Irrésistibles

« C’est un coup de cœur ! Il y a beaucoup d’humour et c’est écrit magistralement parce que se mettre à la place d’un enfant pour raconter une histoire, c’est casse-gueule et Johanna Gruda a remporté son pari haut la main. J’ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre-là. C’est touchant, c’est intelligent. »
Chrystine Brouillet - Salut Bonjour / TVA

« Malgré les drames, le récit reste frais, candide et plein d'amour. »
Hélène Talbot - Le Libraire

« Un excellent roman. On vit la guerre de l’intérieur. À lire ! »
Élyse Marquis - Alors on jase ! / Radio-Canada TV

« Un coup de cœur pour ce roman. La guerre vue d'un œil différent de ce qu'on entend habituellement. Une magnifique lecture. »
Danielle Perreault - Chronique lecture / Dans Lanaudière ça sonne

« Une histoire hors du commun, émouvante, fascinante. […] C’est passionnant. Il faut lire ce livre. »
Anne-Marie Dussault - 24 h en 60 minutes / Radio-Canada

« Joanna Gruda avec une plume précise et sensible, raconte sous forme romanesque l'histoire de son père. »
Marie-France Bornais - Le Journal de Montréal

« L’écriture pudique de Joanna Gruda rend un vibrant hommage à son père et le fait accéder ainsi à la postérité. Un beau cadeau à faire et à se faire ! »
Marie-Pierre Laëns - Le rapport Laëns

« Un livre charmant, amusant et terriblement humain. »
Louise Plante – Le Nouvelliste

« Un style agréable, direct, précis. Une belle histoire. »
Claude Bernatchez - Première heure / Radio-Canada

« On n’a plus le cœur à compter tous les romans dont la trame s’organise autour de la Seconde Guerre Mondiale, mais l’humanité qui se dégage de L’enfant qui savait parler la langue des chiens en fait une œuvre qui se distingue du nombre. »
Vickie Lemelin-Goulet - Les Méconnus

Entrevue avec Danièle Grenier
Divines Tentation / Radio-Canada

« Écrit tout en finesse ce roman est bouleversant. »
Lyse Bonenfant - Espace Mu/Radio-Canada

« Julian Gruda a eu une vie de roman. Il va être continuellement déraciné. C’est un petit bonhomme très, très débrouillard qui va réussir à composer avec les coups, les contre-coups du destin. Mais en arrière-plan, c’est l’Histoire d’une Europe qui est entrain de glisser dans la guerre qu’on va vivre à hauteur d’homme, à hauteur d’adolescent et pour ça, c’est très réussi. C’est un récit très humain, très sensible. »
Tristan Malavoy-Racine - Voir TV

« En plus d’être passionnant, L’Enfant qui savait parler la langue des chiens est une formidable leçon de résilience et de débrouillardise. »
Josée Lapointe, La Presse

« Une leçon de vie et de survie au milieu du chaos, à hauteur d’enfant, pleine de finesse et pimentée d’humour : c’est cela, L’Enfant qui savait parler la langue des chiens. Et c’est à regret que l’on quitte notre jeune héros qui commence une nouvelle vie à l’âge de 16 ans. »
Danielle Laurin – Le Devoir

« Elle réussit à employer le ton d’un enfant. On voit cette histoire à travers les yeux du jeune Julian avec beaucoup de sagesse et de sensibilité, sans jamais être mélodramatique. C’est raconté avec beaucoup de finesse. C’est un beau récit. »
Patricia Powers - Radio-Canada/Chez nous le matin

« Le roman de Joanna Gruda est excellent. Rarement un livre a permis de nous faire vivre au travers du destin authentique d’un seul individu, qui plus est un enfant, des pans entiers de l’histoire troublée et tragique de l’Europe de la première partie du 20ème siècle. »
Christiane Dubreuil - Info-Culture

Entrevue avec Jasmin Hains
Radio-Canada / Chez nous le matin

« C’est vraiment plein de rebondissements. (…) C’est raconté à la première personne dans un style très simple, avec beaucoup de sensibilité et d’humour. (…) Un récit palpitant. J’ai dévoré ce roman. »
Anne-Sophie Carpentier - CIBL
[Critique à 10 :03 minute]

Entrevue avec Marie-Louise Arsenault
Radio-Canada / Plus on est de fous, plus on lit !

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