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Daniel Poliquin

Daniel Poliquin

Né le 18 décembre 1953 à Ottawa, Daniel Poliquin est écrivain et traducteur et partage son temps entre Ottawa et la Nouvelle-Écosse.

Ayant achevé son baccalauréat avec concentration d’allemand à l’Université d’Ottawa, il passe à l’université Carleton où il obtient un baccalauréat spécialisé et une maîtrise d’allemand, avec mémoire sur L’Amérique de Kafka.

En 1976, âgé de vingt-deux ans, il se fait traducteur à la fonction publique fédérale, métier qu’il exercera pendant quatorze ans avant de devenir interprète à la Chambre des communes. L’amour du métier est là, la nécessité alimentaire aussi, mais c’est surtout le désir de pétrir quotidiennement la langue, matériau premier de l’écrivain, qui le garde au poste si longtemps.

Il poursuit ses études à temps partiel : maîtrise de littérature comparée à l’Université Carleton, puis doctorat de lettres à l’Université d’Ottawa. Sa thèse traite des idéologies dans le roman historique québécois. Après avoir occupé le poste de chargé de cours d’allemand pendant quatre ans à Carleton, il enseignera la traduction à l’Université d’Ottawa pendant sept ans, à temps partiel également. Jamais, cependant, il ne fera le saut dans le milieu universitaire, convaincu que les exigences de la recherche finiraient par l’emporter sur sa quête littéraire.

Ses romans les plus connus sont La Côte de sable [Visions de Jude] (1990), L’Écureuil noir (1994), L’Homme de paille (prix Trillium 1998) et La Kermesse (finaliste au Giller Prize).

Marqué par le référendum de 1995, il renoue avec son passé militant, par la plume toujours. Il donne quelques conférences sur le caractère victimaire du discours nationaliste du temps, puis amorce une longue réflexion documentée dont l’aboutissement sera l’essai Le Roman colonial, publié en 2000 et qui lui valut le prix Shaughnessy-Cohen. Il est aussi l’auteur de René Lévesque, essai biographique finaliste à plusieurs prix, notamment le Charles Taylor Award qui récompense le meilleur essai de langue anglaise au Canada.

Les éditions du Boréal ont publié aussi en 2012 son roman L’Historien de rien.  

Il a traduit de nombreux auteurs de langue anglaise, entre autres, Jack Kerouac, Mordecai Richler, Matt Cohen, W.O. Mitchell et Douglas Glover. En 2007, il reçoit le Prix du Consulat général de France à Toronto pour l’ensemble de son œuvre.

Daniel Poliquin est docteur ès lettres, chevalier de l’Ordre de la Pléiade, médaillé du Jubilé de la Reine Élisabeth, membre de l’Ordre du Canada, docteur honoris causa de l’Université d’Ottawa et chevalier de l’Ordre des arts et lettres de la République française. En 2016, il a été nommé Officier de l’Ordre de Canada.

Presse


À propos de La Kermesse

Ce récit porte bien son titre de Kermesse tellement il est une fête pour l’esprit qui se laisse prendre dans l’enchevêtrement des péripéties, une foire où nous percevons le meilleur et le pire du genre humain. Bref, voilà une aventure picaresque comme il nous en est rarement proposé.
Jean-François Crépeau, Lettres québécoises

À travers le récit d’un homme perdu dans ses rêveries capiteuses et la déchéance de familles nobles au début du siècle dernier, c’est toute une époque et une société dans l’histoire du pays que cherche à saisir Daniel Poliquin dans La Kermesse. Dans ce roman haut en couleur, à la fois drôle et intelligent, il mélange les faits historiques et les destinées avec une grande virtuosité narrative. Emporté par le pur plaisir d’écrire, l’écrivain franco-ontarien use et abuse des pouvoirs de la fiction pour le plus grand bonheur du lecteur. […] Composé autour de personnages en quête d’un accomplissement malgré les brûlures de la vie et celles de l’Histoire, le roman de Daniel Poliquin demeure captivant du début à la fin. L’auteur a un talent fou pour créer des personnages complexes et nous révéler ce qu’ils dissimulent. La plume enjouée, le jeu de flash-back, l’alternance des voix et des registres relèvent de la prouesse littéraire. Mais c’est sans doute l’émotion constante et l’humour pétillant qui font le principal attrait de ce roman.
Suzanne Giguère, Le Devoir  

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