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Jean-Pierre Davidts

Jean-Pierre Davidts

Jean-Pierre Davidts est né à Liège, Belgique, en 1950.

Ayant immigré au Québec à l’âge de 12 ans, il fait des études en arts au Collège Mont-Saint-Louis de Montréal et y obtient un baccalauréat ès arts en 1970. En 1973, il termine un baccalauréat ès sciences en microbiologie à l’Université de Montréal et entreprend deux ans plus tard des études de traduction à la même université. Ce cursus lui permet de commencer à travailler comme traducteur pour le secrétariat d’État à Ottawa, expérience qu’il prolongera jusqu’en 1984. Cette année-là, il décide de devenir traducteur autonome, et abandonne la fonction publique.

En 1982, il participe à un atelier d’écriture sous la direction d’Élisabeth Vonarburg, au terme duquel il publie une première nouvelle, «Symphonie en gris», dans la revue Solaris. À partir de ce jour, ses textes seront publiés dans plusieurs revues (notamment Stop et XYZ) mais aussi au Boréal.

Il est l'auteur de la populaire série pour enfants « Les Mésaventures du roi Léon » qui comprend 15 titres à ce jour.

Presse

[…] Comment, vous ne connaissez pas? Décidément, il faut vous mettre au parfum. Le chat gris, Balthazar pour les intimes, est l’illustre descendant du chat botté, et tout espiègle qu’il puisse être, c’est avec grande sagesse qu’il raconte aux enfants de petites fables bien troussées, où la morale, pour être sauve, n’en est pas moins habilement habillée. Trois livres parus chez Boréal junior, Contes du chat gris, Nouveaux contes du chat gris et Le chat gris raconte font ces dernières années le bonheur des jeunes lecteurs qui les ont découverts… et l’enchantement de leurs parents!

Le maître de Balthazar, son créateur, c’est Jean-Pierre Davidts, dont on se demande bien d’où il sort avec un nom pareil!

«De Belgique, avoue-t-il, où j’ai été nourri de chocolat, de frites et de bandes dessinées, avant d’émigrer à l’âge de 12 ans au Québec.» De bandes dessinées, tiens, tiens, tout s’éclaire! Car ce qui fait le charme des contes du félin gris, c’est, dans le désordre, leur côté hautement visuel, découpé comme des planches de BD, les rebondissements en cascade, et la profusion de calembours et clins d’œil à des références littéraires qui émaillent les pages.

Et aussi, un langage relevé qui exhale des effluves d’un autre siècle avec ses phrases chantournées et ses mots recherchés.

Bref, imaginez Jean de La Fontaine, pour le côté fable, doté du sens inné du calembour de René Gosciny, pour le côté BD, et vous aurez une idée du style de Jean-Pierre Davidts.

«Mes livres ont la cote chez les adultes beaucoup plus que chez les enfants», reconnaît-il sans d’ailleurs s’en formaliser.

«Les 8-12 ans, à qui mes livres s’adressent, voient le mot conte et s’effarouchent, en se disant, c’est pour les tout-petits, pas pour eux. Mais comme ce sont les parents qui achètent les livres et qui lisent les critiques… ça a eu un assez bon succès auprès des parents!»

[…] «Ce que j’aime de la structure classique du conte, c’est qu’elle permet de formuler les phrases différemment. On peut vraiment faire du style, utiliser des formules archaïques, des expressions quelque peu désuètes, qui apportent un certain cachet.»

Surtout, il essaie d’introduire deux niveaux de lecture, le premier pour les enfants, axé sur l’histoire proprement dite, et le second, pour un public plus averti, s’appuyant, soutire en coin, sur des pastiches et parodies d’œuvres classiques. «Je me suis dit qu’il y a sans doute des adultes qui voudront lire mes contes à leurs enfants. C’est pourquoi je veux leur réserver, à eux aussi, quelques bonnes surprises.» […]

Marthe Lemery, «Le chat gris et son maître», Le Droit, 23 mars 1996.


À propos des Contes du chat gris

Ah! Les beaux contes que voilà.

On voudrait ajouter à l’intention de l’auteur, Jean-Pierre Davidts, un peu aussi à la manière de St-Exupéry : «Raconte-moi une histoire, s’il te plaît, une de plus.» Une histoire comme des contes, au nombre de trois, dont on sort ravi, si bien servi par tant de magie.

Ces Contes du chat gris nous plongent aux confins du merveilleux, là où l’art de l’imaginaire s’inspire du plaisir des mots et des expressions reliés au monde animal.

L’auteur nous propose comme guide Balthazar, le chat gris «parlant», compagnon de Nicolas, un petit garçon qui veut bien comprendre.

À celui-ci notre félin narrateur livrera, par trois fois, les secrets et les vérités des grands mystères entourant nos amis les animaux.

Vous saurez ainsi dans quelle circonstance les chats en sont venus à ronronner, ou pourquoi on cite tant la mémoire des éléphants ou encore ce qu’il advient lorsqu’un crocodile pleure toutes les larmes de son corps.

L’auteur a choisi le «beau risque» du récit fantaisiste empreint d’un soupçon de philosophie et teinté d’humour, un humour toujours bien dosé, qui rehaussent le propos.

Avec une telle approche, souhaitons que Jean-Pierre Davidts nous abreuve à nouveau, avec la même générosité, de mots comme d’images.

Claude Mathieu, «Contes du chat gris», Lurelu, automne 1995.


À propos de Nouveaux contes du chat gris


Dans les Nouveaux contes du chat gris (Les Contes du chat gris est présentement finaliste au prix Desjardins de la relève), Balthazar raconte pour le bénéfice de son jeune maître Nicolas, trois nouvelles histoires merveilleuses, à la morale aléatoire et réjouissante. Si Nicolas n’est pas toujours dupe, il succombe, tout comme le lecteur, au bonheur de ces contes exquis, à l’humour discret: le conte de Popaul l’hippopotame qui voulait devenir une libellule, celui de l’aï Baba et du haricot voleur et celui d’Arielle, la girafe aux mille et un mensonges. La finesse de l’écriture de Jean-Pierre Davidts, la richesse du vocabulaire et la tendre complicité de Balthazar qui revient entre chaque conte, ne se démentent pas d’un récit à l’autre, garantissant l’enchantement. Une expérience de lecture pleinement satisfaisante, qui conquiert chacun, bien au-delà du public visé des 8 11 ans. Les héros s’entêtent, persistent et signent, récidivent. Collectionneur des héros? Pourquoi pas?

Gisèle Desroches, «Les héros récidivent», Le Devoir, 6-7 mai 1995.


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