For Marie-Claire Blais, the interior monologue translates far more than the subtleties of her characters’ consciousness. It goes well beyond the individual to transform itself into the voice of all human kind in the throes of either pleasure or suffering. Marie-Claire Blais reintroduces some of the characters we first met in her 1995 novel Soifs (Those Festive Nights). In stark contrast to her previous novels, where the world is a vast arena in which good battles evil, this combat takes place in the mind of each of her characters. As only a great artist can, Marie-Claire Blais shows us that shadows are indissociable from light, life and death, that with every birth, it’s the very future of the World that is being played out.
Her style has acquired a new, buoyant, electrifying rhythm. Music and dance translate the inexhaustible thrust of life, an irresistible rhythm, like a beating heart, the heart of the world.
Ce que la presse en dit
« Le passage fluide d'un narrateur à l'autre crée un tissu humain aux mille visages, une filiation universelle, clé de voûte de cet édifice romanesque. » Elsa Pépin, La Presse
« Se rapprocher des gens, les entendre, les dire, écrire une planète que l'on connaît, où l'on se retrouve, de gré ou de force, la décrire malgré son extrême complexité, c'est la mission qu'elle s'est donnée, et qu'elle accomplit du sommet de son art. Un art inimitable et particulier au service du monde. » Caroline Montpetit, Le Devoir
« C’est absolument fascinant. C’est fabuleux techniquement. C’est une entreprise littéraire extrêmement bien contrôlée. C’est majeur. » Robert Lévesque, Radio-Canada
« On est dans un univers littéraire hors de l'ordinaire. On a cette sensation d'être aspiré par plus grand que soit. » Danielle Laurin, Le Devoir
« Nous avons affaire ici à une langue précise, tournoyante, fluide tout en ne fuyant pas les rugosités. Un grand roman loin de cette pseudo-littérature contaminée par le téléroman et
le cinéma cool, un roman baroque qui descend loin dans l’âme furieuse d’une époque tout aussi furieuse, enfiévrée. » Jean-Philippe Bergeron, Ici
« Une œuvre d’une importance magistrale entreprise en 1995. Le rythme est là dans une écriture fluide, une longue phrase où les points, les paragraphes sont inexistants. Marie- Claire Blais donne entièrement la parole à des hommes et des femmes aussi grands que nature. » Manon Guilbert, Journal de Montréal
« De la beauté pure. » Monique Roy, Châtelaine
« Si la lecture commande une attention de tous les instants, la précision du trait y confère une étonnante fluidité. Voilà de la grande littérature, de celle qui embrasse la Terre entière et ceux qui grouillent à sa surface, leurs espoirs comme leurs douleurs, leurs envols comme leurs chutes. » Tristan Malavoy, Voir