« Divisadero », en espagnol, cela signifie à la fois une frontière, un poste d’observation. C’est aussi le nom d’une des principales artères de San Francisco. Michael Ondaatje, qui revient au roman après six ans d’absence, se révèle plus que jamais un enchanteur, jouant en virtuose de la multiplicité du sens des mots et des événements.Une ferme en Californie, deux soeurs (Anna et Claire) et un garçon (Cooper), un amour fou, une nuit d’orage, un père meurtrier : des instants de violence qui « mettront le feu au reste de leurs vies ». À Las Vegas, Cooper se fait joueur professionnel, et c’est Claire qui lui sauve la mise en le protégeant des gangsters qui veulent sa peau. Le Sud-Ouest de la France, aujourd’hui. Cloîtrée dans une maison mystérieuse, Anna se penche sur la vie d’un obscur écrivain du début du XXe siècle, Lucien Segura, et tombe amoureuse d’un manouche.Divisadero est un roman qui traite des forces qui unissent les familles et les font éclater, de la frontière qui nous sépare de nos frères et sœurs, et de tous les êtres qui nous entourent, des subtils échos qui se répercutent à travers le temps et l’espace pour former le chant du monde.Voici peut-être l’œuvre la plus achevée de l’un des plus grands écrivains de notre époque.
Ce que la presse en dit
« On sort de cette lecture bouleversé et en même temps, d'une certaine façon, réconforté. Une écriture remarquablement maîtrisée, servie par l'impeccable traduction de Micjel Lederer. »
Hélène Rioux, Lettres québécoises
« Du grand art. »
Tristan Malavoy-Racine - Voir
« [une] écriture exquise, si sobre qu'elle en touche parfois au grandiose. »
Dominique Blondeau - Sympatico
« Un roman dépaysant, dans lequel on s'enfonce comme dans un des meilleurs livres de Paul Auster. »
Yves Guillet - Le Libraire
« Puissance dans la sobriété et poésie. Tels seraient les quelques mots qui définiraient brièvement l'art totalement maîtrisé de Michael Ondaatje. »
Florence Meney - Nuit blanche