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Nouvelles

Le Palais de la fatigue

Voir un homme abandonner son œuvre me fait de la peine. C’est mon côté hystérique. C’est pour ça que je persiste, même si le terme se dessine. […] Je travaille avec une ambition de plus en plus élémentaire. J’écris pour voir à quoi la vie ressemble, une fois écrite.

Un garçon et son frère habitant la banlieue adoptent un ours à la patte coupée. Un jeune homme qui rêve de poésie fait son entrée dans les cercles littéraires guidé par un mentor. Un homme d’âge mûr va faire du camping avec son frère et son neveu; il raconte à ce dernier l’histoire de l’ours à la patte coupée qu’ils avaient recueilli quand ils étaient gamins, de même que celle de leurs ancêtres gallois. Un écrivain est bouleversé de voir un de ses amis, photographe de grand talent, décider de mettre un terme à son œuvre.

Ces six nouvelles, écrites avec la sensibilité frémissante qui appartient en propre à Michael Delisle, sont parcourues par des images fortes qui dessinent une fascinante méditation sur la création. Comment on y entre, comment on pourrait la quitter. 

Comment naissent les récits ? Comment se transmettent-ils au sein de la famille, de la fratrie ? Comment modèlent-ils nos vies, souvent à notre insu ? Pourquoi décide-t-on un jour de les écrire pour que des étrangers les lisent ? Pourquoi pourrait-on également un jour décider de se taire et de les garder pour soi ?

Parution : 26 janvier 2021, 144 pages
ISBN-13 : 9782764626719
Code barre : 9782764626719
Collection : Boréal compact
Numéro : 326

12.95 $   /   9.50€

Ce que la presse en dit

« Ce nouveau recueil de nouvelles est très réussi. On est très ému à sa lecture. Il y a plein d’images qui passent dans nos cœurs car les thèmes profonds de la vie comme la mort, l’importance sont explorés. Un conteur extraordinaire. C’est à lire. » Marie-Louise Arseneault, Radio-Canada

« Retrouver Michael Delisle, c’est retrouver cet art fin de l’ellipse, ici caché sous l’étiquette du recueil de nouvelles, qu’on lit de bout en bout avec l’impression d’avoir fait le voyage du roman. » Chantal Guy, La Presse

« Delisle excelle à lier la mémoire à la création, à faire de la famille l'espace d'une exploration, mêlant ellipse et aveux. » Michel Nareau, Lettres québécoises

« Six textes qui renvoient l’un à l’autre, se bousculent et se complètent d’une certaine façon. Nouvelles de la désillusion tranquille, de la vie qui finit toujours par décevoir quand elle ne nous étouffe pas, Michaël Delisle vous pousse au bord du précipice.» Yvon Paré, Littérature du Québec

« Une réflexion sensible sur la création, la finalité de l’œuvre, la transmission et la filiation. On retrouve avec bonheur l'écriture dépouillée de Delisle, ainsi que son grand talent de conteur au fil de ces histoires judicieusement reliées entre elles. C'est un auteur au sommet de son art qui nous livre ici un texte sensible et intelligent sur la nécessité d'écrire. » Audrey Martel, Librairie L'Exèdre (Trois-Rivières)

« Un bouquin très bon, très bien écrit. C’est hyper touchant. Très, très retenu. Il y a aussi des choses amusantes. » René-Homier Roy, Culture Club

« Michael Delisle a le don de donner vie à des images fortes, de tracer des personnages d’un trait gras, précis. Un recueil d’une triste beauté, qui donne furieusement envie de se secouer et d'aller aubout de soi. » Marie-Claude Rioux, Blogue Hop! Sous la couette !

« Le style de Michael Delisle est reconnaissable dans sa sécheresse apparente, dans son ton incisif, ses traits aussi glaçants qu’ils sont cocasses. Ses nouvelles sont terribles, sombres, cruelles parfois et même méchantes (pour les personnages que les lecteurs connaisseurs du monde littéraire reconnaîtront). Elles sont précises presque de manière sublime, bigarrées dans leur déroulement, insolentes dans leurs observations furtives. Leur qualité indéniable nous pousse à les relire immédiatement. C’est tout dire. » André Roy, Fugues

« J’ai été ému par ce bel opus tout aussi puissant et réussi que Le Feu de mon père. » Billy Robinson, La Librairie francophone, Radio-Canada

« C'est bien, en premier lieu, à la patiente acquisition d'un savoir-faire que nous convie Delisle, à l'observation d'une trajectoire artistique condamnée à ne jamais prendre son envol. » David Laporte, Nuit Blanche no 146, Print. 2017

« Un recueil porté par une voix très poétique, par une sensibilité et une plume que je qualifierais d’assez acérées. » Ici ARTV

« La manière dont tout est amené est très sensible, très poétique. J’ai beaucoup aimé. » Rebecca Makonnen, ICI ARTV

« Une réflexion sur la vie, sur l’âge. J’ai beaucoup, beaucoup aimé. »
Denis Morin, Troc Radio




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